https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1977_num_48_1_3496
l’opération de rénovation urbaine du quartier Saint-Georges, menée entre 1958 et 1978 a considérablement bouleversé la configuration de ce quartier populaire, déclaré insalubre depuis les années 1920. La décision de tout démolir pour tout reconstruire, la fameuse « table rase » des Trente-Glorieuses, est prise lors de la séance du conseil municipal du 6 juillet 1959, afin de créer « un centre digne d’une capitale régionale ».
Cependant, la plupart des habitants seront relogé dans les grands ensembles en cours de construction à la périphérie, à Bagatelle ou à la Faourette1. Dans l’ensemble, ce sont donc surtout des immeubles de standing qui sont élevés dans le nouveau quartier Saint-Georges, conçus par les architectes en vogue dans les années 1970 pour le compte de promoteurs privés.
Le plan de masse, créé par Louis Hoÿm de Marien, architecte des bâtiments civils et palais nationaux, articule les édifices autour d’une grande dalle piétonne
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